Presentation de Marc Genoyer

Qui suis-je ?

Avocat en droit des affaires, je pratique le droit à la manière d’un médecin chinois : j’aide les dirigeants à sécuriser leurs pratiques de gestion et leur patrimoine, à éviter les risques juridiques, et à trouver des solutions innovantes et pragmatiques pour sortir gagnants d’un conflit.
Spécialisé en droit du travail et de la protection sociale je pratique, observe, étudie, conseille et défend depuis 30 ans les acteurs de l’entreprise avec envie et passion.
J’ai fondé en 2008 le cabinet 91 Degrés pour répondre aux besoins spécifiques d’accompagnement et de conseil des chefs d’entreprise. Je suis heureux d’avoir assemblé autour de moi des hommes et des femmes dont la compétence et le sens du service sont appréciés et reconnus dans tous les aspects juridiques de la vie de l’entreprise. Je place la relation de confiance, de loyauté et de fidélité avec mes clients au-dessus de tout.

Pourquoi j’aime ce métier ?

D’abord pour la richesse de ce que j’y découvre et que j’éprouve. D’abord la rencontre d’innombrables femmes et d’hommes de tous horizons. Ensuite celle d’entreprises humaines de toutes ambitions. Des parcours de vies qu’il ne me serait jamais donné de connaître. Des souffrances, des faiblesses et des joies que je n’aurais jamais imaginées ou jamais pu vivre.
Ensuite pour le combat, parce que défendre est un combat exaltant. Exaltant et riche car il exige d’associer le calcul d’un joueur d’échec, la précision d’un horloger, l’inspiration d’un comédien, l’humanité d’un médecin, le cartésianisme d’un physicien et la pugnacité d’un guerrier.
Enfin pour l’idéal de paix. Spinoza décrivait la paix ainsi : « la paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice ». Mon idéal de justice est ici, celui d’apporter la paix, une paix civile juste. Car c’est bien cela la finalité du droit et de la justice.

La phrase qui incarne le mieux le métier d’avocat

« Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir ».
Il y en a tant de belles phrases à citer. Mais celle-ci, que l’on doit à Aimé Césaire, renferme à mes yeux le plus important. Voilà, en ce mot sublime, le rôle ultime et essentiel de l’avocat. Mon honneur est celui d’être votre meilleur allié, votre meilleur soutien, et d’être encore à vos côtés même si vos meilleurs soutiens vous tournent le dos.
Des plus fragiles aux plus agiles, des plus réprouvés aux plus honorés, des plus désespérés aux plus confiants, des plus puissants aux plus vulnérables, je serai là pour mon client, quoi qu’il m’en coûte.

La phrase qui m’inspire chaque jour

« Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice. ».
Les avocats les premiers, savent à quel point cette formule de Montesquieu est aussi vraie qu’inquiétante. Il nous revient de ne jamais l’oublier, et de ne jamais nous résoudre à la lente dérive du conformisme.
Nous avons la chance d’avoir un système judiciaire moderne et des magistrats de grande qualité. Mais sa complexité, sa lenteur, sa brutalité parfois, son obstination à refouler l’expression des émotions nous oblige, nous avocats, chaque jour à le questionner et le défier pour qu’il n’oublie jamais sa vocation : assurer une paix civile juste.

Celle qui me fait le plus rire

« Un avocat ferait n’importe quoi pour gagner un procès, parfois il pourrait même dire la vérité. »
On doit cette formule à Patrick Murray. C’est bien pour ça que PD JAMES écrivait de son côté « C’est quand les gens commencent à dire la vérité qu’ils ont souvent le plus besoin d’un avocat. »
C’est l’absurdité autant que la vérité de cette formule que je trouve si comique. Son côté dérangeant aussi. Mais il faut nuancer : l’expérience nous apprend tous que la vérité est bien relative, qu’elle a plusieurs visages, que le juge la cherche souvent an vain, et surtout qu’elle n’est pas toujours (de loin !) le meilleur moyen d’obtenir justice.

Diplomes et carrière :

Licence de gestion, Maîtrise de droit privé, Magistère de droit social, DEA de droit social et syndical. Certificat de spécialisation en droit du travail, Certificat de spécialisation en droit de la sécurité sociale et de la protection sociale complémentaire

Carrière :

1993/1999 : Juriste en droit social – Organisation professionnelle nationale (Paris)
1999/2004 : DRH d’un groupe intervenant dans l’assurance de personnes et la santé (Montpellier)
2004 : avocat au barreau de Montpellier
2008 : Fondation du cabinet 91 Degrés